Le droit individuel à la formation permet aux travailleurs peu qualifiés de bénéficier d'une formation professionnelle, soit pendant, soit en dehors des heures de travail. Dans tous les cas, la formation sélectionnée doit être en rapport avec le travail de la société ou avec le poste de salarié. C'est pourquoi un accord employeur est nécessaire. Ces formations permettent aux employés qui veulent poursuivre des études supérieures, ou de conserver ou perfectionner leurs compétences.
Qu’est-ce que le DIF ?
Le DIF permet à un employé de bénéficier d'un ou plusieurs exercices de formation. Le choix de celui-ci peut varier selon les éléments essentiels définis par l'accord collectif ou la convention collective. La loi prévoit que le manœuvre de ce droit s’exécute dans le cadre des formations thématiques suivantes : les activités de promotion professionnelle consentant à l'employé d'obtenir un diplôme supérieur. Les actions visant à obtenir, maintenir ou améliorer l'information mise à la disposition d'un employé, conformément au Code du travail. Les actions autorisant l'obtention d'une qualification professionnelle inscrite dans le fichier national des certificats.
Quelles formations sont possibles avec le DIF ?
Le DIF permet au salarié de suivre une formation poussée. En effet, le programme est toujours flexible quant aux divers modules auxquels les collaborateurs peuvent s'inscrire. Quelques-unes des conditions posées résident dans l'application effective de la formation. Cette dernière doit permettre de découvrir de nouvelles compétences qui seront nécessaires dans le domaine du travail. Les demandeurs d'emploi et salariés peuvent ainsi dispenser des formations administratives, de langue étrangère, de montée en compétences, d'informatique, de développement personnel, de conduite ou de secourisme.
Combien d'heures de formation dans le domaine du DIF ?
Tout salarié titulaire d'un contrat à temps plein et éligible au crédit d'au moins 20 heures par an, peut contribuer à son apprentissage. Les intérimaires en CDD ou CDI bénéficient d'un taux horaire calculé au prorata de leur temps d'emplois. Les acquisitions peuvent être perçues sur une période de 6 ans. À la fin de cette période, en cas d'élimination partielle de tout ou partie des heures perçues, le DIF reste actif à raison de 120 heures. Il est à noter que cette inclusion s'applique aussi aux salariés temporaires ou à temps partiel. Tout stade d'absence pendant l'accouchement, l'adoption, le soutien familial, le congé parental d'éducation ou la présence parentale est pleinement prise en considération dans l'acquisition des dates DIF. Une employée travaille en CDD pour une société durant deux ans, période durant laquelle elle profite de six semaines de congé de maternité. Le nombre d'heures établies au titre du DIF est toujours égal à celui d'une personne ayant travaillé sans interruption.